- Retrouvez Karen Joigny, en exclusivité dans Normal Magazine N°8 -
INTERVIEW EXCLUSIVE
Tes photographes préférés ?
Bien entendu, je suis une grande fan de Peter Lindbergh que, j'espère un jour, avoir l'occasion de rencontrer. Mais dans ce milieu, c'est difficile de faire un choix... Il y a tellement de personnes talentueuses...
Comment es-tu devenue modèle ?
Ma mère a été quelques temps dans le milieu de la mode... Elle a fait quelques défilés et a aussi été photographe. Elle a gardé certains contacts au fils des ans, ce qui m'a permis d'être repérée à l'âge de 15 ans pour une petite campagne publicitaire de cosmétique. Je n'ai jamais été très attirée par ce milieu là, car à l'époque, j'étais très réservée, très garçon manqué... Pourtant, je suis rentrée en France après 5 ans en Côte d'Ivoire où j'ai, à l'âge de 17 ans, signé un contrat dans une agence afin de payer mes études.
Ton rapport avec ton corps ?
Aujourd'hui je suis très à l'aise avec mon corps, même si ça n'a pas toujours été le cas. J'ai appris à prendre soin de mon corps (j'ai une bonne hygiène de vie) et j'ai appris à l'accepter. Je pense que c'est important de se sentir bien dans sa peau ; et le mannequinat m'a permis cela malgré certaines critiques.
Tu as visiblement un aisance avec le nu, pourquoi ?
Pour moi le nu est ce qu'il y a de plus naturel et n'a pas forcement de connotation sexuelle. Qui y a-t-il de plus beau qu'un corps nu ? J'ai eu de grands débats avec les gens à propos de la nudité parce que de nos jours, il y a celles qui se mettent nue pour attirer l'attention et tendent vers le vulgaire ... Et celles comme moi, qui se laissent deviner et qui ont une certaine "pudeur". Mais je reste très à l'aise avec le nu, je n'ai pas de problème avec ça. Après tout, qui y a-t-il de mal dans la nudité ? Rien...
Où vis-tu ?
J'aime dire que je vis "partout"... J'ai tellement bouger ces dernières années... Actuellement je suis à Toulouse, la ville rose. C'est ma ville d'enfance où il y a une grande partie de ma famille... C'est la ville de mon cœur où j'ai fais une partie de mes études... Mais si je veux progresser dans le mannequinat, je vais devoir la quitter ! Et de toute façon, je ne compte pas y passer le restant de ma vie.
Quelles sont les questions les plus fréquentes des agences et de l’industrie ?
Ils me demandent régulièrement si je suis de Paris et si je suis disponible. Ils me demandent souvent mes origines et mes antécédents dans le mannequinat... En freelance on me demandait souvent mes "tarifs".
Que défends-tu ?
L'Amour ! Pour moi, c'est la clé de tout.
Un lieu que tu adores ?
Sincèrement, au risque de passer pour une grosse flemmarde, je dirais mon lit. Oh oui, mon lit.
Plutôt soirée arrosée ou diner convivial ?
Je n'ai pas de préférences. Autant j'aime les dîners conviviaux avec ma famille ou entre amis. Ce genre de dîners qui durent des heures et des heures mais où ont y mange vraiment bien... Autant il m'arrive de faire la fête occasionnellement, et c'est tout aussi plaisant.